Vladimir poutine en Mongolie : sera-t-il arrêté ?
Le président de la Russie, Vladimir poutine, est arrivé ce lundi 2 septembre en Mongolie pour une visite de travail. Ce déplacement déchaine les passions puisque la Mongolie est un pays membre de la Cour pénale internationale, qui a émis un mandat d’arrêt contre le chef du Kremlin.
Depuis l’annonce de ce déplacement de Vladimir Poutine, plusieurs voix se sont levées pour demander son arrestation par le pays hôte. La question qui se pose actuellement est de savoir si ce pays, enclavé entre la Russie et la Chine, va accéder à cette demande.
La Mongolie va-t-elle arrêter Poutine ?
Selon des images diffusées par la télévision russe ce lundi soir, Vladimir Poutine est arrivé à l’aéroport de Oulan-Bator, la capitale de Mongolie. Dans son programme, le président russe doit rencontrer son homologue mongol, Ukhnaa Khurelsukh, demain mardi et participer aux célébrations du 85e anniversaire de la victoire des armées soviétique et mongole contre le Japon, à la bataille de Khalkhin Gol en 1939.
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Depuis vendredi dernier, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé la Mongolie à arrêter le président russe. » Nous appelons les autorités mongoles à exécuter le mandat d’arrêt international obligatoire et à transférer (Vladimir) Poutine à la Cour pénale internationale de La Haye », a indiqué le ministère dans un communiqué.
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Pour Fadi el-Abdallah, porte-parole de la CPI, la Mongolie « a l’obligation de coopérer » avec elle comme tous les autres États parties au Statut de Rome qui a fondé la Cour . Des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch ont aussi joint leurs voix à cet appel. Mais le porte-parole du Kremlin avait calmé leur ardeurs la semaine passée.
Dmitri Peskov, avait indiqué que la Russie n’a « pas d’inquiétude » au sujet d’une éventuelle arrestation de M. Poutine en Mongolie. « Bien entendu, tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés », avait-il ajouté, vantant l’« excellent dialogue avec nos amis mongols ». Pour rappel, en mars 2023, la CPI avait émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie.