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Tensions politiques au Mali : la transition à l’épreuve

Au Mali, des risques de tension politique à la session budgétaire d’octobre 2024 qui s’annonce particulièrement tumultueuse. Les échanges entre le pouvoir exécutif et législatif semblent voués à être houleux, comme en témoignent les récentes déclarations de plusieurs conseillers nationaux. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à la gestion du pays par le gouvernement de transition.

Les conseillers nationaux Harber Maïga et Nouhoum Sarr ont été particulièrement virulents dans leurs critiques. Ils ont pointé du doigt les nombreux problèmes auxquels le pays est confronté : dégradation des infrastructures, difficultés dans le secteur énergétique, gestion chaotique des crises… Ces élus ont également dénoncé un manque de clarté dans la répartition des responsabilités au sein du gouvernement.

Un risque de tensions politiques

Ces tensions politiques pourraient rapidement dégénérer en crise institutionnelle. En effet, les conseillers nationaux semblent déterminés à utiliser cette session budgétaire pour mettre en difficulté le gouvernement et mettre en évidence ses prétendues incompétences. Les interpellations qui seront formulées risquent d’être particulièrement virulentes et de fragiliser davantage la transition politique en cours.

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Le Mali traverse une période particulièrement délicate. La transition politique, mise en place après les coups d’État de 2020, est confrontée à de nombreux défis. Les tensions politiques actuelles viennent s’ajouter à un contexte déjà complexe, marqué par l’insécurité, les crises humanitaires et les sanctions internationales.

Carol SAWADOGO, Stagiaire

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