Cyclisme: Retour au bercail des Étalons dames vainqueurs du Tour du Burundi
Vainqueur de la 4è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi, les Étalons dames sont de retour au Burkina Faso. Elles ont été accueillies hier à leur arrivée à l’aéroport international de Ouagadougou par le ministre des sports et des loisirs accompagnés de plusieurs autres personnalités et supporteurs des Etalons.
Quatre cyclistes Etalons dames à savoir Lamoussa Zoungrana, Awa Bamogo, Pascaline Dambenga et Adel Guissou ont pris part à cette 4è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi. Pour leur première participation à ce tour, les Etalons dames ont émerveillé de par leur engagement, combativité et résilience dominant l’édition de bout en bout.
La récompense au bout de l’effort
Entre chute et autres péripéties, les coureuses burkinabè sont parvenues au sacre final. Lamoussa Zoungrana, porté par ces coéquipières arbore le maillot le plus convoité de la compétition. Une victoire d’ailleurs que l’intéressé explique par un travail collectif acharné et une cohésion d’équipe:
“ Notre objectif était clair à ce tour du Burundi, remporter le maillot du Tour. Dieu merci nous avons eu une très bonne entame avec la 1ère étape remportée par Awa Bamogo. Et les belles performances se sont enchainées pour nous. Je rends grâce à Dieu pour cette victoire qui relève d’un travail collectif.
La compétition n’a pas été facile, la région étant montagneuse. Nous avons toutefois su nous adapter et la victoire est au bout de l’effort. Nous rendons grâce à Dieu” a signifié la championne Lamoussa Zoungrana.
La combativité et la résilience des Etalons dames saluées
Les Etalons dames de retour au bercail ont été accueillies par une délégation gouvernementale conduite par le ministre en charge des Sports, Roland Somda.
“Il y a quelques semaines de cela, nous avons abrité le Tour cycliste du Faso qui s’est bien déroulé et qui a égayé tout le peuple burkinabè même si nous n’avons pas enregistré des performances à la hauteur de nos attentes, c’est le monde du sport qui a gagné. Alors toujours dans le même discipline, l’autre moitié du ciel a cru et la réaliser en remportant depuis Bujumbura le maillot le plus convoité.
Et il était de bon ton que nous puissions venir leur réserver un accueil à la hauteur pour d’abord les féliciter, leur rapporter les félicitations qui sont aussi celles des plus hautes autorités de notre pays en témoignent la mobilisation si nombreuse des membres du gouvernement pour venir féliciter ces volontaires qui ont défendu la patrie au Burundi et qui ont hissé très haut le flambeau du Burkina Faso au cours de cette compétition » a déclaré le ministre.
L’appel du ministre des sport Roland SOMDA
Le ministre Roland Somda a invité l’ensemble des sportifs à plus d’abnégation et de combativité pour le rayonnement du sport burkinabè.
« C’est le lieu pour moi en tant que responsable en charge des Sports de saluer toutes les disciplines sportives qui travaillent au rayonnement du flambeau pendant toutes les compétitions auxquelles elles participent. C’est le lieu aussi d’appeler tous les combattants à toujours gardés par de vers tout l’intérêt supérieur de la nation, partout où on se présente c’est pour la nation d’abord, ce n’est pas pour soi-même.
Et lorsqu’on dit la Patrie ou la mort nous vaincrons, ce n’est pas une simple expression, ça se vit et on doit le ressentir partout ou nous sommes devons être animés de la rage de vaincre. Alors les étalons dames cyclistes l’ont cru et elles ont mis la joie dans le cœur des Burkinabè: a-t-il lancé.
Lire aussi: Tour du Faso 2024 : Le Maroc s’impose
Au total 37 coureuses de sept pays à savoir le Burundi, le Burkina Faso, la Sierra-Leone, l’Ouganda, Bénin, le Kenya et une équipe de l’Académie club de l’Ouganda ont répondues présent à cette 4è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi. Le sacre du Burkina Faso à ce tour démontre à souhait le niveau du cyclisme féminin au Pays des hommes intègres et pose au passage la question: “A quand un tour cycliste féminin au Burkina Faso?”.
Simon KIEMA