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Togo : La caravane RELIEFH pour l’égalité filles-garçons prend son envol

Une ambiance de fête et de mobilisation a marqué la journée du 02 Décembre au Lycée Adoglové à Lomé, où s’est déroulé le lancement de la 3ᵉ édition de la caravane RELIEFH.

Cette initiative, orchestrée par l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation (IFEF), en partenariat avec les ministères de l’Éducation du Togo et du Bénin, place l’égalité filles-garçons au cœur des priorités éducatives dans l’espace francophone.

Togo : La caravane RELIEFH pour l'égalité filles-garçons prend son envol

Avec pour slogan « Je roule pour plus de filles à l’école » , cette caravane entend promouvoir une éducation inclusive et équitable en multipliant les actions de sensibilisation auprès des élèves, enseignants et communautés locales.

La caravane RELIEFH : Une ouverture sous le signe de l’engagement collectif

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours percutants et des témoignages en présent des élèves, enseignants, parents et partenaires éducatifs. Dans son intervention, NOUWOSSAN Komla, doyen des inspecteurs de l’éducation et représentant du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire, a salué cette initiative de la Francophonie, tout en mettant au premier plan les avancées et les défis persistants.

Togo : La caravane RELIEFH pour l'égalité filles-garçons prend son envol

« L’égalité homme-femme demeure une priorité légitime et un objectif à consolider. Aujourd’hui, nous pouvons dire que le taux de scolarisation des jeunes filles est assez élevé, mais nous ne pouvons pas dormir sur nos lauriers. C’est pourquoi nous saluons cette initiative qui vise à maintenir cet élan et à renforcer l’éducation de la jeune fille. »
Il a également insisté sur la nécessité d’une synergie entre garçons et filles dans ce processus, affirmant que le progrès ne peut se réaliser qu’à travers un soutien mutuel et une action collective.

L’engagement ferme de la Francophonie

M. Bakary BAMBA Junior, Analyste politique principal de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a également pris la parole pour réaffirmer l’implication de la Francophonie dans cette cause essentielle.

« L’éducation des filles et l’égalité entre les sexes sont au cœur des priorités de la Francophonie. Ces valeurs résonnent profondément dans l’espace francophone, et nous sommes fiers de les porter ensemble à travers cette caravane. ‘Je roule pour plus de filles à l’école’ n’est pas juste un slogan ; c’est une promesse concrète de transformer nos écoles et nos sociétés. »

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Selon lui, cette initiative dépasse le simple cadre scolaire. Elle vise à déconstruire les stéréotypes de genre et à éveiller les consciences sur les bienfaits d’une éducation égalitaire.

L’appel à une synergie entre filles et garçons

Après Lomé, la caravane RELIEFH s’arrêtera dans quatre autres grandes villes : Aného au Togo, ainsi que Lokossa, Porto-Novo et Cotonou au Bénin. Ces étapes seront ponctuées d’ateliers pratiques, de conférences et de sessions d’échanges entre élèves, enseignants et membres des communautés locales.

Togo : La caravane RELIEFH pour l'égalité filles-garçons prend son envol

Au-delà des actions sur le terrain, la caravane RELIEFH cherche à impliquer tous les acteurs du système éducatif : élèves, enseignants, familles, et décideurs politiques. Car si les chiffres de scolarisation des jeunes filles sont encourageants dans certains pays, des disparités existent encore, notamment dans les zones rurales ou défavorisées.
« Cette caravane est un appel à tous. Enseignants, parents, garçons comme filles, nous avons tous un rôle à jouer pour que l’école devienne un espace d’égalité et de respect mutuel », a insisté un enseignant présent à la cérémonie d’ouverture.

Togo : La caravane RELIEFH pour l'égalité filles-garçons prend son envol

Après le succès de cette première journée, la caravane se déroule ce mardi 3 décembre à Aného le mardi 3 décembre au CEG Sigbéhoué.
Les participants y approfondiront les thèmes abordés et poursuivront leur engagement pour une éducation plus inclusive.

Sandrine TCHAMIE

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