Le Burkina Faso inaugure une nouvelle usine de transformation de tomate
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à l’inauguration officielle de l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, dénommée SOBTO. Une nouvelle page se tourne pour l’industrie agroalimentaire burkinabè.
Cet événement, qui a eu lieu ce samedi 30 novembre, marque une étape importante dans la stratégie de développement du pays et témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de l’entrepreneuriat local.
Création d’emplois et réduction des importations
Piloté par l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC), dirigée par Karim Traoré, ce projet industriel est le fruit d’un investissement de 7,5 milliards de francs CFA. L’usine, d’une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates par jour, est équipée de technologies modernes et répond aux normes internationales en matière de sécurité alimentaire.
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Au-delà de sa dimension industrielle, l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso représente un véritable moteur de développement économique. Elle permettra de créer 180 emplois directs et 3 000 emplois indirects, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage dans la région. De plus, en produisant localement du concentré de tomate, le Burkina Faso diminuera sa dépendance vis-à-vis des importations, renforçant ainsi sa balance commerciale.
Transformation de la tomate, un modèle de développement inclusif
Le financement de cette usine est le fruit d’un effort collectif. Grâce à l’engagement des Burkinabè, de l’intérieur comme de la diaspora, qui ont massivement souscrit au programme de l’entrepreneuriat communautaire, le projet a pu voir le jour. Le président Traoré a salué cette mobilisation citoyenne, soulignant qu’elle était essentielle pour bâtir un Burkina Faso fort et prospère.
Des perspectives prometteuses pour la filière tomate
L’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, est appelée à jouer un rôle central dans le développement de la filière tomate au Burkina Faso. Les autorités envisagent déjà de dupliquer ce modèle dans d’autres régions du pays, afin de valoriser l’ensemble de la production nationale. A terme, l’objectif est d’assurer une autosuffisance alimentaire en tomates et de développer de nouveaux produits dérivés, tels que des sauces ou des jus.
L’inauguration de l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso marque un tournant pour le Burkina Faso. Ce projet ambitieux, porté par l’engagement des acteurs publics et privés, ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique et social du pays.
Carol SAWADOGO
