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OMC : Ngozi Okonjo-Iweala candidate pour un second mandat à la tête de l’institution

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, 70 ans, a officiellement annoncé sa candidature pour un second mandat à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Première femme et première Africaine à occuper ce poste, elle a marqué son mandat initial par un engagement fort en faveur du multilatéralisme et des réformes au sein de l’OMC. Soutenue par plusieurs pays africains, sa candidature, annoncée ce 16 septembre 2024, intervient dans un contexte mondial marqué par des défis économiques et commerciaux majeurs.

Pour son second mandat, Ngozi Okonjo-Iweala entend continuer à œuvrer pour renforcer l’OMC et promouvoir des solutions globales aux défis commerciaux actuels. Si elle est réélue, elle s’engage à intensifier les efforts pour moderniser l’organisation, tout en renforçant la coopération entre les pays membres. Face à un monde en constante évolution, sa vision pour une OMC plus inclusive et mieux adaptée aux réalités du XXIe siècle est perçue comme essentielle par ses partisans, particulièrement en Afrique où son leadership est vivement salué.

Un premier mandat marqué par des défis mondiaux pour Ngozi Okonjo-Iweala

Durant son premier mandat, Okonjo-Iweala a dû gérer des crises telles que la pandémie de Covid-19, la guerre commerciale sino-américaine, ainsi que les perturbations causées par les conflits géopolitiques en Europe de l’Est. Elle a œuvré pour promouvoir des échanges commerciaux plus équitables et inclusifs, avec un accent particulier sur les pays en développement et les économies émergentes. En acceptant de briguer un second mandat, elle répond ainsi à la demande du groupe africain, qui avait sollicité sa candidature en juillet dernier.

Lire Aussi : Nigéria: Ngozi Okonjo-Iweala prend la tête de l’OMC

Son mandat a également été marqué par des réformes internes à l’OMC, visant à rendre l’organisation plus efficace et réactive face aux défis contemporains. Cependant, de nombreux défis subsistent, notamment la question des subventions agricoles, les tensions commerciales entre grandes puissances, et l’inclusion des pays en développement dans le commerce mondial.

Sandrine A.

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