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ONU: le sommet de l’avenir ne menace-t-il pas plutôt l’avenir de l’Afrique?  

L’ONU (Organisation des Nations unies) tient du 22 au 23 septembre à New York le sommet de l’avenir. L’événement qui rassemble des dirigeants du monde entier, dont des chefs d’Etat et de gouvernement africains, profitera-t-il vraiment au continent ? 

Comme quasiment chaque mois de septembre, l’ONU organise des événements d’envergure.  Les noms changent en fonction de chaque conférence, mais les problèmes eux ne changent pas, surtout pour le continent noir. Cette année particulièrement se tient une rencontre baptisée “Sommet de l’avenir”. 

Un sommet après les 75 ans de l’ONU

La rencontre n’est pas une mauvaise initiative en soi. Mais il faut qu’elle profite à toutes les parties. 

L’idée de ce sommet est née du débat mondial sur les espoirs et les craintes pour l’avenir qui s’est tenu en 2020, en marge de la célébration des 75 ans de l’ONU. Il s’agit de parvenir à un cadre un pour garantir un meilleur présent. Trois principaux accords seront adoptés, notamment le pacte pour l’avenir, le pacte numérique mondial et une déclaration sur les générations futures. 

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L’organisation soutient que le Sommet de l’avenir s’appuiera sur le Sommet sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Il donnera un nouveau souffle au système multilatéral afin qu’il puisse tenir les promesses de la Charte des Nations Unies et du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

 

Mais quelle est la place de l’Afrique ?

L’Afrique, en particulier l’Afrique subsaharienne, est souvent la région qui ne profite pas de ces grands sommets internationaux. Pourtant c’est la zone qui est la plus convoitée à cause de ses ressources. 

Les conditions nécessaires pour un présent plus favorable de l’Afrique ne sont pas encore garanties pour prétendre assurer son avenir. Pourquoi ne pas organiser un sommet pour redonner à l’Afrique ce qu’on lui prend depuis plusieurs années pour la maintenir dans la pauvreté ?     

Ces genres d’initiatives profitent plus aux pays développés qu’à ceux qui sont en voie de développement. Puisque ce sont les plus forts qui dominent. 

Elles doivent encourager les dirigeants africains à s’affirmer et s’imposer lors des discussions, tout en veillant à ce que le continent en tire de réels bénéfices. Car les ressources qu’elles demandent pour le continent pourraient être utilisées pour résoudre d’autres enjeux. 

La situation amène à s’interroger, sans hypocrisie, sur la place réelle qu’occupe l’Afrique dans le concert des nations.



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